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Sur les traces de monsieur l’abbé Philippe Guépin

J’ai été souvent en voyage, dans des périls sur les fleuves, des périls provenant des voleurs, des périls de la part de ma nation, des périls de la part des païens, des périls dans les villes, des périls dans le désert, des périls sur mer, des périls parmi les faux frères; dans le travail et la fatigue, dans des veilles nombreuses, dans la faim et la soif, dans des jeûnes nombreux, dans le froid et la nudité. Outre ces maux qui sont extérieurs, il y a ce qui me préoccupe chaque jour, le soin de toutes les églises. II Cor. XI, 26-28.

Je vous ai envoyés moissonner là où vous n’avez pas travaillé; d’autres ont travaillé, et vous, vous êtes entrés dans leurs travaux. Jean IV, 38.

Notre apostolat est indissociable de la personne de monsieur l’abbé Philippe Guépin.

Monsieur l’Abbé Philippe Guépin, né à Niort le 13 février 1951, a fait ses études de séminaire à Ecône et été ordonné par Monseigneur Marcel Lefebvre le 29 juin 1977.
Après un an et demi de ministère dans la région de Bordeaux, il fut renvoyé de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X à cause de son refus de reconnaître Jean-Paul II pour le vicaire de Jésus-Christ.

Demandé par de nombreuses Associations Saint Pie V, il choisit la chapelle de Nantes, car cette ville à l’époque n’avait pas d’autre centre de messe traditionaliste .
Pendant 44 ans, il desservit cette chapelle du Christ-Roi qu’il transforma entièrement. Il restaura l’antique chapelle Notre-Dame des Dons à Treillières, et c’est là qu’il célébrait chaque année la procession du 15 août. Admirateur enthousiaste de sainte Jeanne d’Arc, il organisait chaque année un hommage public à la sainte de la Patrie.
Aumônier des anciens combattants, il célébrait chaque année une messe à l’île d’Yeu, pour le repos de l’âme du Maréchal et des morts des deux guerres.
Il fut aussi aumônier d’une communauté religieuse à Saint Aubin-des-Châteaux, et ensuite d’une autre à Montauban de Bretagne.

Depuis un an, il avait pour aide un jeune prêtre ordonné par Monseigneur Sanborn, monsieur l’abbé Henry de la Chanonie.
Prions pour le repos de l’âme de ce combattant de la foi, toujours fidèle à la liturgie traditionnelle de l’Église, au saint bréviaire qu’il aimait tant et sans aucune compromission avec le modernisme. Soyons fidèles à suivre son exemple et son amour de la sainte messe!

Dans l’entretien ci-dessous, monsieur l’abbé Guépin revient sur ses 45 ans de sacerdoce, et l’origine de la chapelle du Christ-Roi de Nantes.

Dans cette autre vidéo, monsieur l’abbé nous explique l’histoire extraordinaire de la chapelle Notre-Dame des Dons.

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D’une génération à l’autre

Les dernières années de sa vie, comprenant la grave nécessité de pourvoir à l’avenir de son œuvre sacerdotale, monsieur l’abbé Philippe Guépin se rapprocha de l’Institut Catholique Romain, dont le supérieur n’était autre qu’un ami de longue date de monsieur l’abbé, à savoir Monseigneur Donald Sanborn.

En 2020, monsieur l’abbé Guépin publia une « Lettre pour éclairer les fidèles » dans laquelle il voulut expliquer les raisons doctrinales qui le poussaient en ce sens.

Une des dernières joies de son fructueux ministère fut d’accueillir en la chapelle du Christ-Roi l’ordination de monsieur l’abbé Henry Chappot de La Chanonie, destiné à lui prêter main forte dans son apostolat, et à en assurer la continuité.

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Quel avenir pour l’apostolat de Notre-Dame des Dons?

Après le décès de monsieur l’abbé Guépin, l’abbé de La Chanonie fut rejoint par son aîné et ancien confrère de séminaire, l’abbé Dutertre. Ils s’attelèrent immédiatement à la lourde tâche de continuer et de développer l’œuvre commencée, dans le même esprit de Foi et de fidélité, dans cette crise terrible que traverse la Sainte Eglise Catholique.

Monsieur l’abbé Orasch vint bientôt leur prêter main forte, et permettre un apostolat encore plus étendu, puisque nos prêtres desservent maintenant sept centres de Messe répartis sur trois pays.

Outre la célébration de la Sainte Messe, l’administration des sacrements, et l’instruction des fidèles, nos prêtres s’évertuent à continuer autant que possible les nombreuses activités dont monsieur l’abbé Guépin avait eu l’initiative, tels que pèlerinages et retraites.

Grâce à Dieu, plusieurs autres œuvres pastorales ont déjà pu voir le jour et s’ajouter à ce travail fécond: croisade eucharistique, activités pour les jeunes, projet d’école en région Sud-Loire.

Notre clergé sait qu’il peut compter sur les précieuses prières et l’aide, discrète mais ô combien efficace, des Filles de la Sagesse de la Maison-Sainte-Anne (Montauban-de-Bretagne).

Nos jeunes prêtres bénéficient également de la prudence et des conseils du supérieur de leur Institut, Monseigneur Donald Sanborn, et de son assistant, Monseigneur Joseph Selway.

Si Dieu le veut, un jeune prêtre anglais viendra prochainement grossir les rangs, et nous permettre de développer davantage encore notre apostolat au Royaume-Uni.