Le Séminaire de la Très Sainte Trinité

Accédez au site internet du séminaire (en anglais) en cliquant ici.


Le Séminaire de la Très Sainte Trinité, à Reading (PA, USA).

Nos prêtres ont suivi leur formation sacerdotale au séminaire de la Très Sainte Trinité, situé aux Etats-Unis d’Amérique à Reading (en Pennsylvanie; mais autrefois situé à Brooksville, en Floride).

L’ancien bâtiment du séminaire, en Floride, aujourd’hui converti en école

Le séminaire de la Très Sainte Trinité est l’œuvre la plus importante de l’Institut Catholique Romain (duquel Institut les abbés Dutertre et de La Chanonie sont membres), puisqu’elle assure la pérennité de notre combat doctrinal et la préservation des sacrements traditionnels de l’Eglise.

Ordination au sous-diaconat

Monseigneur Donald J. Sanborn est le fondateur et le recteur du Séminaire de la Très Sainte Trinité.

Ordonné par Mgr Lefèbvre en 1975, il fut par lui nommé recteur du premier séminaire de la FSSPX aux Etats-Unis, et établit là le premier « Séminaire Saint Thomas d’Aquin » de ladite FSSPX, dont il fut expulsée en 1983 pour avoir refusé certains changements inquiétants qui y étaient imposés en matière liturgique et disciplinaire. En 1995, il fonda le Séminaire de la Très Sainte Trinité. Il fut consacré évêque en 2002 par Mgr McKenna.


Informations sur la vocation

Nous présentons ici une traduction française des questions-réponses présentées sur le site du séminaire (ici).

L’abbé Dutertre célébrant la Fête-Dieu au séminaire, en Floride

Où se trouve le Séminaire de la Très Sainte Trinité ?

À l’automne 2022, le séminaire a déménagé à Reading, en Pennsylvanie (USA).


Qui fait partie du corps professoral du séminaire ?

Mgr Donald J. Sanborn, Mgr Joseph S. Selway, Mgr Germán Fliess, ainsi que les abbés Nicolás E. Despósito, Damien Dutertre, Luke Petrizzi, et Tobias Bayer.

Être prêtre exige une bonne formation théologique.

Quels cours devrais-je suivre ?

En sciences humaines : Latin, Grec, Histoire, Littérature, Musique et appréciation de l’art et composition anglaise [selon les besoins, note du traducteur].

En philosophie : Logique, Cosmologie, Psychologie, Éthique, Métaphysique, Critériologie et Théodicée.

En théologie : Théologie dogmatique, Théologie morale, Droit canonique, Sainte Liturgie, Sainte Écriture, Théologie pastorale, Histoire de l’Église et Homilétique.

Cours spéciaux : philosophie politique, erreurs modernes et nouvelle théologie.

Des examens trimestriels permettent de vérifier que les connaissances sont bien acquises.


Combien de temps faut-il pour devenir prêtre ?

Environ sept ans après le lycée, selon vos connaissances en latin. Avant Vatican II, un diplômé du secondaire passait huit années d’études au séminaire avant d’être ordonné : deux années de sciences humaines, deux années de philosophie et quatre années de théologie. En raison du besoin de prêtres, nous avons condensé le cursus en sept ans, mais nous n’avons rien laissé de côté.


Comment se déroule la vie au séminaire ?

Le séminaire est une belle vie de paix, de prière et d’étude. Demandez à un vieux prêtre, il vous dira que les jours passés au séminaire ont été les plus heureux de sa vie. Le séminaire a pour vocation de transformer un jeune homme en jeune prêtre. Il faut donc lui donner une formation morale, spirituelle, liturgique et intellectuelle qui lui durera toute sa vie. C’est pourquoi le séminariste a un programme de prière, tant liturgique que privée, un programme d’études et un programme d’autres devoirs qui le préparent à cette fin.


Combien coûte le séminaire ?

5 000 $ par an. Ceux dont les parents ne peuvent ou ne veulent pas payer tout ou partie de cette somme devront demander l’aide de bienfaiteurs. Leurs prêtres pourraient être disposés à les parrainer, et le candidat ne doit pas hésiter à le demander. Le séminariste peut aussi payer ses frais en travaillant l’été dans sa chapelle ou ailleurs. Le séminariste doit également payer ses dépenses personnelles, telles que les livres, la papeterie, les vêtements, les articles de toilette personnels, etc.


Qui m’ordonnera ?

Un évêque catholique traditionnel validement consacré. Tant Mgr Daniel L. Dolan que Mgr Donald J. Sanborn ont ordonné des séminaristes du Séminaire de la Très-Sainte-Trinité.


Que ferai-je après avoir été ordonné ?

Dans une large mesure, cela dépend de vous. L’évêque qui vous ordonne exigera soit que vous rejoigniez une organisation de prêtres, soit que vous vous engagiez à travailler avec un évêque ou un prêtre plus âgé agréé par le séminaire. Toute sorte d’œuvre sacerdotale vous est ouverte : travail paroissial, école, enseignement au séminaire, travail missionnaire, retraites, aumôneries de couvents, etc.


Quelle est la vie du prêtre aujourd’hui ?

Ce n’est pas vraiment différent de ce qui s’est produit à d’autres époques dans l’Église. Certes, Vatican II a causé beaucoup de problèmes dans l’Église, et beaucoup de confusion en a résulté, mais ce sont des croix que le prêtre d’aujourd’hui doit porter pour maintenir la vraie Foi et poursuivre l’œuvre de l’Église.


Quelles qualifications dois-je avoir ?

  • Un diplôme d’études secondaires [c’est-à-dire le baccalauréat, ndt] pour le cursus du grand séminaire.
  • Un diplôme d’études primaires pour le cursus du petit séminaire. [Il n’est pas possible aux français de suivre ce cursus, pour des questions légales. Les candidats français doivent avoir le baccalauréat pour entrer au séminaire, ndt].
  • Moins de vingt-six ans. (Des exceptions peuvent être faites dans les cas où un candidat a déjà reçu une partie de formation dans un autre séminaire traditionnel.)
  • Une bonne réputation.
  • L’absence de problèmes émotionnels ou psychologiques.
  • Une bonne santé. (Un certificat médical sera requis).
  • Ne pas avoir de dettes. (Le paiement des prêts peut toutefois être différé si le créancier le souhaite. C’est souvent le cas pour les prêts étudiants).
  • Ne pas avoir d’empêchements canoniques.

Ai-je une vocation ?

Une vocation au sacerdoce est simplement la volonté de Dieu de ce que vous deveniez prêtre. Il s’agit donc de discerner la volonté de Dieu pour vous dans cette vie. Les vocations ne se produisent généralement pas par des visions ou des voix intérieures, mais plutôt par des signes – des signes dans votre caractère, votre piété et vos inclinations indiquant que le Saint-Esprit vous appelle au sacerdoce. Voici les signes ordinaires de la vocation :

Messe solennelle au séminaire

Une inclination d’esprit authentique et constante à servir Dieu en tant que prêtre. Vous vous sentez attiré par la vie du prêtre et par les choses ecclésiastiques. Vous êtes intéressé par la liturgie, la doctrine ou le travail missionnaire. Il y a quelque chose dans le sacerdoce qui vous attire.

Un véritable désir de promouvoir la gloire de Dieu et de son Église, et le désir du salut des âmes. Voilà le véritable travail du prêtre, et cela demande parfois de grands sacrifices. C’est le seul motif valable pour devenir prêtre. Ce serait une erreur de devenir prêtre pour de mauvaises raisons, par exemple dans le but d’obtenir le respect des fidèles.

Une bonne vie morale. L’un des signes de l’absence de vocation est l’incapacité de persévérer loin du péché mortel. Mais cette exigence ne signifie pas que vous devez être un saint pour envisager le sacerdoce ; cela signifie simplement que vous devez prendre votre vie spirituelle au sérieux, que vous devez fréquenter souvent les sacrements, que vous devez éviter les occasions de péché et mener une vie honnête.

Piété. La vie d’un prêtre est une vie de prière, et une partie de la vocation au sacerdoce est une inclination à la prière – prière liturgique et prière privée.

Le sacerdoce suppose un grand amour de la sainte Eucharistie

Stabilité émotionnelle. Le prêtre doit être le père de tous, il doit supporter les problèmes de tous et ne peut pas être lui-même accablé par des problèmes émotionnels et psychologiques.

Intelligence au moins moyenne. Le prêtre doit transmettre fidèlement la doctrine catholique aux fidèles et diagnostiquer avec précision leurs péchés au confessionnal. Il doit donc avoir une capacité intellectuelle au moins moyenne pour réussir ses cours au séminaire.

Bonne santé physique. Le prêtre doit être en bonne condition physique pour exercer son travail. Ceux qui souffrent de maladies chroniques ou qui sont handicapés ne peuvent pas accéder au sacerdoce.


Et si j’ai un doute sur ma vocation ?

Vous devriez aller voir un bon prêtre que vous connaissez et lui demander ce qu’il en pense. Demandez-lui d’être votre confesseur régulier, et exposez-lui franchement toutes vos faiblesses et tentations, ainsi que vos forces et vos dons, et faites-lui confiance pour vous conseiller. Plus important encore, priez Dieu avec ferveur et persévérance pour qu’il vous éclaire sur cette question.


Ne devrais-je pas attendre pour aller au séminaire d’être plus âgé ou d’avoir obtenu un diplôme universitaire ?

Absolument pas. Une vocation se perd souvent à cause du retard. Quatre années d’université ne vous donneront que des distractions, de lourdes dettes à payer, des tentations et des cours qui ne vous rapprocheront pas du sacerdoce. Mieux vaut écouter l’appel dès que vous l’entendez. Rappelez-vous aussi que le séminaire est le lieu où le jeune homme teste sa vocation en vivant la vie cléricale. Que vous ayez ou non une véritable vocation deviendra clair après un certain temps au séminaire.


Comment postuler au Séminaire de la Très Sainte Trinité ?

Il faut remplir le formulaire présenté sur la page dédiée du site du séminaire. Pour ceci, et pour toutes questions ultérieures, que les candidats français nous contactent.